iDragon

fantastique et scolaire - 200x320 - nc16

Allemagne, 2024. La Lindwurm Universität, une académie nouvellement inaugurée, ouvre ses portes à des étudiants hors du commun. Si vous y trouverez des humains tout à fait normaux, vous y apercevrez également des... dragons. en savoir plus
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Lenore Valentine


 
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Lenore Valentine
Invité

Caractère

« Mauviette. Couard. Dégonflé. » : Trois mots qu’ils lui répétaient, à chaque fois qu’il se défilait. Jamais foutu d’assumer ses responsabilités. Pas capable de surmonter la moindre petite difficulté. Tout bonnement inapte de juste un petit mieux que le médiocre. Mais, bon à fuir, voilà ce qu’il était. Un grand lâche, car ça, c’était bien plus simple, juste trop simple, parce que c’était toujours si dur de faire face. Un grand fataliste, aussi, juste pour toujours se chercher une excuse au gros dos, et d’une grande mauvaise foi, enfin, à s’évertuer de ne pas reconnaître une moindre défaite.

« Tricheur. Incapable. Médiocre. » : Trois mots qu’ils lui crachaient, à chaque fois qu’il se faisait prendre, la main dans le sac. Parce qu’un vrai effort, c’était toujours trop en demander. Car un peu mieux que passable, c’était trop en attendre. Et juste puisque l’ambition et l’honneur, ça ne coulait visiblement pas dans le sang. Mauvais joueur, ou tout bonnement mauvais, il ne s’en résolvait que trop bien à user d’artifices et de raccourcis pour s’en sortir… Mais avait-il seulement essayé, avant ?

« Faiblard. Pitoyable. Parasite. » : Trois mots qu’ils lui placardaient sur le front, à chaque échec, comme à chaque larme. Tout juste bon à pleurer pour un moindre souci. Incapable d’un semblant de dignité comme de bienséance. Pas bien foutu de ne serait-ce que suivre l’exemple. L’image même de la honte, ça oui, toujours si dominé par ses émotions qu’il ne masquait que trop mal, d’une fierté mal placée, et d’un ego envahissant. Dominé par sa peur aussi, de se montrer faible comme vulnérable, il n’en était que trop bon à fuir les autres et les proches, pathétique au point d’en regretter le contact, puis d’en craindre l’abandon.

« Ridicule. Incorrigible. Absurde. » : Trois mots sous lesquels ils le noyaient, à chaque fois qu’il s’en voyait couvert de la honte de ses propres travers. Car, après tout, c’était trop souvent lui-même, qui s’enfonçait. Puisqu’avec une bonne pelle métaphorique, il en était toujours trop bien parti pour creuser, à chaque fois qu’il finissait par toucher le fond. Et puis, parce que finalement, à fuir et à mentir, même ça, il n’était pas foutu de le faire bien. D’une maladresse sans nom, le tricheur n’en était jamais capable de cacher son jeu, tout comme il n’en était toujours que trop bon à laisser voir ses défauts pour un rien. Même la barre si basse, était-il seulement possible de se relever ?

« Pourri. Gâchis. Insolent. » : Trois mots qu’ils lui lançaient, encore, à chaque fois qu’ils s’en retrouvaient face à son attitude désinvolte. Jamais foutu d’un minimum de discipline. Si incapable de se tenir droit, comme de respecter la moindre étiquette. Socialement inapte, qu’ils disaient, insortable. Sous un masque blasé qu’il ne portait que trop bien pour se donner un genre, il en semblait toujours si attiré par les petits interdits, toujours si facile à pousser sur le mauvais chemin, peut-être même… Rebelle d’un rêve, dépourvu du cran pour l’appuyer.

Et pourtant ?
Pourtant, c’était juste ce qu’ils en disaient, eux. « Hypocrites. Ordures. Opportunistes. » : Trois mots que lui, il pouvait bien leur rétorquer, les jours où le courage ne lui faisait pas tant défaut. Et pourtant, elle, elle en aurait dit qu’il avait une sorte de bon fond. Qu’il était doux, l’agneau qui cherchait à être un loup. Qu’il était sensible, aussi, quand bien même lui l’aurait nié. Qu’il était plus que cela, et certainement pas qu’une seule boule de Red Flags, au moins.

Physique

Taille et poids : 172 cm, pour une soixantaine de kilos.

Carnation : Pâle.

Cheveux : Couleur blond sale, teints avec des mèches brunes et noires. La coupe est changeante selon l’humeur, mais la taille reste généralement plutôt longue.

Yeux : Ocre.

Signe(s) distinctif(s) :
-Accordant beaucoup d’importance à son apparence, il se maquille avec ferveur, et prend grand soin de sa peau et de ses cheveux.
-Une seule de ses oreilles est percée, et est ornée de multiples bijoux.
-Incapable d’une forme humaine complète, il se lime les cornes, et veille toujours à cacher les quelques écailles qui peuvent parfois subsister, çà et là.

Forme draconique : Petite vouivre plutôt chétive, aux écailles d’une couleur entre le beige, le brun et l’orange terne.

-

D’une silhouette franchement androgyne, si ce n’est féminine sous certains atours, il suffirait d’un simple coup d’œil pour juger comment ce matérialiste tenait tant aux apparences. Maquillé, bien coiffé, ne lésinant pas sur les bijoux, c’en était bien souvent un effort inattendu, connaissant le côté parfois trop fainéant du personnage. Semelles rehaussées, aussi, pour compenser un semblant de complexe, et le tout donnait une figure qui, malgré tout, ressortait un peu : Pas bien fâché avec les garde-robes genrées, sa tendance à mélanger de tout de manière éhontée le faisait au moins se distinguer de la masse, comme pour lui rappeler son existence.


Histoire

Un siècle plus tôt, si ce n’était plus, comme le premier pas de danse d’une série de trois actes.

C’était une danse à deux, tout à fait improbable, dont le premier pas fut celui du père De Garlande. Banquier, de profession, il en était de ces requins, comme on les surnommait sans affection, vivant de prêts prédateurs, d’opportunisme et de manipulations financières. Petite fortune grandissante, il en représentait tous les traits que l’on attendrait d’un dragon cupide, mais sous la ridicule et simple forme d’un humain. Avare, à toujours en chercher plus. Fier, à toujours se hisser plus haut. Gourmand, comme pour en dévorer le moindre prochain. C’était ça, « De Garlande », et c’en était une question sans réponse que de se demander comment il en aurait pu aimer.

Le second pas fut celui d’une dragonne, et, plus tard, d’une mère. Vieille, même pour les canons des siens, elle n’en aurait été que plus sage, à ce que l’on aurait pu en penser, et pourtant… Des siècles d’expérience, de vécu, de personnes entrevues, mais elle en tomba pour si pitoyable que lui, et pour si vil que lui, comme si finalement le reptile n’était à l’or qu’un papillon envers une lumière nocturne. Comme si, finalement, la bêtise était de sang, et les années n’en comblaient jamais vraiment la raison.

Quelques moments passés, et deux fils jumeaux vinrent s’ajouter au tableau : Bellémy et Rochelle, de leurs noms, qui n’en étaient que très tôt de petites teignes, avec toute l’énergie de leur génitrice, et ce regard qui n’évoquait que trop bien celui de leur bien-aimé père. Puis ce fut au tour de Mélusine, promptement, leur sœur qui les rejoindrait à peine plus tard, n’en semblant finalement qu’une réplique de plus, et complétant le cadre familial comme une pièce bien à sa place… Le bonheur d’un petit couple à l’allure vaguement mignonne, si ce n’était cet air écœurant propre à celleux-là qui s’en sentaient trop bien de regarder les autres de haut, quand bien même aucun peintre n’aurait tiré le portrait de cet homme et ses trop étranges lézards de compagnie.

Mais la danse n’était pas de celles qui se finissaient en des pleurs de joie : Plutôt un piétinement constant, des regards farouches, des manquements, des orteils écrasés et un échange de consternation. Car c’était un amour qui, inévitablement, ne pouvait que mal vieillir. Et car c’était une histoire qui, finalement, ne pouvait se finir au bout du premier chapitre seul. Alors ce fut des années d’un mariage, trop tenace et trop pourri, et ce fut des années en plus, entre celui qui voyait apparaître ses cheveux blancs, et celle qui, ne voulant un soir plus le voir, s’en alla sans jamais s’en retourner : Jamais assez pour un demi-tour.

Peut-être qu’elle eut voulu s’en noyer de chagrin, après quelques semaines. Probablement aurait-elle voulu revenir, passé quelques mois. Et sans doute y repensait-elle encore, des années derrière elle… Mais elle ne fit le pas de plus, celui du retour comme celui de la parole. Elle ne refit pas un pas vers lui, et ne lui donna pas un regard, même sur ses derniers lits, et même en sa dernière tombe. Était-elle mieux seule ainsi ?

Peut-être qu’il l’avait regretté, lui, de son vivant et de son côté, pendant quelques semaines. Probablement l’avait-il maudit, ensuite, ces quelques mois s’évanouissant dans son sillage. Et sans doute y repensait-il encore, des années après en se voyant décrépir, mais le fait était là, et l’Humain n’en mourrait que trop vite pour se laisser périr dans la mémoire d’un passé révolu. D’une affection questionnable, il pouvait bien en lire les mérites de la rencontre jadis : Une descendance pérenne, prête à porter l’héritage de son nom si longtemps en avant, comme prête à porter l’ambition de son sale caractère longtemps après sa mort. Étaient-iels vraiment mieux ici ?

Il en prit grand soin de sa progéniture, tout du moins en ce sens où il s’en dévouait corps et âme à éduquer ce futur auquel il se rattachait. D’une rigueur éhontée, il les poussa à avaler tout ce que leurs si jeunes esprits pouvaient absorber, allant jusqu’à leur dénicher une tutelle de choix, dès que celleux-ci purent faire fi de leur grotesque apparence naturelle. Jusqu’à son lit de mort, il leur donna tout de lui, tout de ses vices avares, comme tout de ses rancunes passées, et joua de ce patrimoine qui lui restait pour leur assurer les moyens de rester parmi la société humaine, quand bien même c’en serait les condamner à la mascarade.

Alors vint la seconde page de la partition. Une courte mélodie, complétant l’œuvre d’une tâche âcre en son milieu.

Incapable d’en rester seule à jamais, la dragonne finit par se laisser retomber dans les bras d’autres êtres : Des hommes, des femmes, des hommes encore, des femmes encore, et tout ce qu’il y avait entre. Toujours insaisissable, toujours trop effrayée par l’amour à s’en éclipser si tôt, chaque fois, elle était une anguille filante entre les regards et les frontières, jusqu’à ce que seul un petit anglais ne parvienne à la tenir, ne serait-ce qu’un court moment. Le Duc Valentine, de son nom si l’on voulait bien lui donner ce plaisir, un petit noble d’une petite famille, assis sur une petite fortune d’un tout petit prestige. Lui et ses trésors, elle les aimait, sans jamais avouer lequel l’aurait le plus, et ce fut assez pour qu’un enfant ne finisse par s’ajouter, encore : Lenore.

Il n’était pas désiré, lui, ni attendu, ni prévu. Que leur union dure, ça, elle ne l’avait pas non plus désiré, ni attendu, et ni prévu. Et alors, qu’elle reste un peu ? Le Duc ne put qu’espérer quelques regards perdus de plus, mais le reptile n’en était que trop bon à fuir, et lui n’en était que trop naïf à la croire sienne, à s’en surprendre, un matin, de la voir disparue avec l’œuf, comme la fin d’un trop court rêve. Avait-elle seulement imaginé ce qu’un futur avec lui aurait pu être ? L’avait-elle seulement envisagé ? Partout en ces illusions d’une vie à deux, elle ne pouvait que revoir celui d’avant qui lui prit trois enfants, et elle ne put jamais que repenser à cette inévitable fin qui, invariablement, ne pourrait en être autrement : Il n’y avait rien à perdre à partir, parce qu’il n’y avait rien à gagner à rester.

Mais elle était là, maintenant, elle et son œuf, seule à nouveau, quand bien même accompagnée d’une progéniture. Et elle était las, maintenant, de courir et de filer, d’aller des uns aux autres et des unes aux autres. Elle craignait, aussi, celui qu’elle tenait et toutes les erreurs qu’elle allait pouvoir commettre ensuite, si donnée la responsabilité d’une petite vie. Et elle craignait, encore plus, toutes les fautes qu’elle avait laissées derrière, dans quelques derniers élans de culpabilité qui en venaient ronger la solitude.

C’en était comme un dernier râle, finalement, et ce pas vers un retour qu’elle n’avait jamais fait. Comme une voleuse revenue sur les lieux du crime, elle finit par tenter de revenir à ses enfants laissés derrière, celleux à qui elle n’eut adressé que trop peu de pensées éphémères : Même vingt ans après, quand elle disparut. Même cent ans après, quand le quatrième fut né. Et maintenant, des décennies de plus en tenant la main d’un petit trop maladroitement humain. C’en était comme une scène d’une comédie, presque, tant la situation en était d’un ridicule.

Pourtant, la danse ne pourrait se poursuivre que sans elle. Elleux l’avaient oubliée, ou, au moins, l’avaient haïe avec le temps. Et elle, elle ne pouvait que se mentir, si elle se pensait à sa place ici, de toute manière. Elle, elle ne pouvait que reconnaître que, quand bien même elle ne faisait que la fuir, elle n’était que trop faite pour la solitude et, finalement, elle ne pourrait qu’abandonner le dernier rejeton auprès des premiers pour disparaître à nouveau, comme elle le faisait si bien. Alors, elle ne serait qu’un visage flou, une voix muette, et un nom effacé : Plus rien.

Finalement vint le troisième chapitre, et le plus long. Le trop long.

Arrivant lentement sur un âge adulte, iels n’en furent que très vite là, avec un tout juste presque-humain sur les bras, dont iels ne savaient trop que faire. Encore une fois : Inattendu, imprévu, et non désiré, confié d’une paire de mains irresponsables à trois autres bien trop jeunes. Mais le temps ne laissait que peu à la réflexion et, dans un semblant d’empathie quelconque, l’on fit bien la trêve du sang pour guider celui dont l’on partageait au moins une partie des gênes -La plus glorieuse, en tout cas. Les frères y voyaient déjà un de plus comme eux, projetant bien de le faire marcher dans leurs traces, celles de leur père. La sœur y vit un petit être qu’elle voulut bien aimer comme son benjamin, plus décidée à le préserver du sort des premiers.

C’était un tiraillement long sur les années, comme une lente valse maladroite dont on improvisait les pas. Les jumeaux voulaient lui apprendre la vie, chaque fois un peu plus déçus de sa lenteur et de ses échecs, mais chaque fois un peu plus décidés à l’en recadrer malgré tout. Son aînée, elle, aimait ces travers qu’eux détestait : Un semblant de douceur et de naïveté, de la sensibilité, aussi. Et lui, le dernier, il suivait. Il les suivait eux, faisant tantôt l’effort qui ne serait qu’insuffisant, fuyant parfois par peur comme par frustration. Puis il la suivait elle, parce qu’il fallait bien vivre aussi. Alors, le temps passait, lentement, emportant finalement le souvenir d’une mère.

Comme tout n’était jamais éternel, finalement, le lien unissant les quatre individus en finit par se rompre, lorsqu’elle n’en eut que trop marre de se disputer, de s’expliquer, de s’énerver, de s’engueuler à passer le temps irritée et exacerbée. Elle voulut partir ainsi, comme sa mère, mais ne pouvait juste disparaître comme celle-ci l’avait fait. Elle voulut ne plus se retourner, un moment, mais elle se savait que ce n’en serait que des regrets… En lieu d’un adieu, elle se contenta de quelques bises froides, d’une promesse de quelques lettres, et d’une main tendue, proposant à son petit-frère que, lui, elle ne supportait que trop bien, de l’accompagner pour la colonie d’Adélie… Mais ses frères, eux, le lui interdirent, et leurs voix, les leurs, elles étaient toujours plus fortes et plus sèches. N’était-il pas mieux ici ?

Le petit du redoubler d’effort, entre les mains de ses bienveillants bourreaux. N’avaient-ils pas que son avenir à cœur ? Il dut se montrer plus fort, et mieux encore, en l’absence de la silhouette réconfortante qui limitait bien leur ambition. Ne voulaient-ils juste pas le voir réussir ? Il dut ramper, pour sûr, à défaut de n’être capable de voler. Ne partageaient-ils pas un amour de sang, au fond ? Et le manège ne sut que s’étendre, laissant le temps passer, puis passant avec le temps. Lui aussi, n’était que quelques pas au sein de la danse, après tout.

Avec l’échec vint le ressenti, et avec le ressenti vinrent des mots, plein de mots. Avec les règles vinrent les regards, la rigueur, des frictions. Avec le temps vint du caractère, et avec lui vint Lenore, le vrai. Fatigué, si fatigué de ses petits efforts ridicules et sans fruits. Epuisé, si épuisé d’essayer un rien, à défaut de pouvoir un tant. Pourri, si pourri de l’influence de l’exilée, toujours trop fragile et trop bon à s’écraser. C’était comme ça, finalement : L’âge n’apportait pas toujours la raison, et parfois menait aussi à l’insolence.

Eux, ils étaient trop bien dans leur mascarade. D’abord un temps en retrait, profitant d’accords obscurs tissés par leur père, vivant de côté et bougeant beaucoup. Ensuite adultes, mettant leur propre toile en place, taillant une petite fortune de capital en capital par le biais d’écrans et d’hommes de paille, changeant de mains, de masques, de noms. Mais lui, Lenore, il n’en avait que trop vite marre. De moins en moins il ne s’en trouvait son compte, et de moins en moins il n’en partageait les ambitions. Peu lui importait leurs projets, aussi grandioses fussent-ils, alors qu’il s’en contentait de suivre leurs quelques réceptions, d’accompagner leurs énièmes déménagements, mais toujours traînant la patte et traînant la tête.

« Il déconnait », ou, du moins, c’était ce qu’ils en disaient, pendant leur temps passé à York. Trop mécontent de n’être qu’en si vile compagnie, il s’en laissait à voir ailleurs, à voir autour de lui, à voir plus de chez les éphémères humains. Trop souvent porté disparu, il allait et venait au manoir d’un temps, insaisissable et rebelle jusqu’à ce qu’il prenne un peu peur pour retourner se cacher chez les frangins -Jusqu’à ce qu’eux, ne lui redonnent envie de partir. Et quelques rencontres, alors, par endroits : Il y avait des anonymes, des connaissances d’un moment, et « Césille », comme il l’appelait. Cecil : Quelqu’un avec qui ça passait, et puis ça passait moins.

Mais les deux faux-humains n’étaient pas que ça, et leur patience n’en avait qu’une très franche limite. De temps en temps, quelques affaires passaient bien ailleurs, de reptilien en autre reptile, et les frères n’en avaient que trop l’envie de trouver un moyen de se débarrasser du dernier, sans couper le fil, mais sans le retenir trop près. Quelques murmures parlaient de le marier, comme si l’on en échangeait une sorte de marchandise, de contrat commercial. Quelques autres disaient que tout serait vite arrangé, un quoi d’un rien de temps. Quelques dernières vinrent à lui, aussi, sans vraiment l’en ravir.

L’acte touchait à sa fin, et pourtant, l’on voulait encore danser. Juste un dernier pas.

Alors, ce n’était plus que quelques courriers perdus au vent, depuis une chambre qu’il ne quittait plus. C’était comme la peur de partir une dernière fois sans le vouloir, qui, finalement, coupait les ailes d’un oiseau, et de fil en aiguille, comme de mot en question, sa sœur lui tendit à nouveau la main : Une chance de plus, peut-être.

Alors, ce n’était plus qu’un aller simple pour l’Allemagne, vers une chambre qui ne l’enfermerait que trop, peut-être, mais qui n’en serait que tellement moins une cage. C’était comme pour un moment vivre peut-être un peu plus pour de vrai, si déjà les deux ne seraient plus à vouloir tant le garder en chaîne, maintenant, bien capables de le laisser se montrer à l’université : Était-ce mieux ainsi ?

Pouvoirs

Pouvoir élémentaire : Celui-là ne sommeillait encore que très profondément. Depuis toujours médiocre, Lenore n’en a jamais été qu’incapable de manifester la moindre flamme, ni la moindre chaleur… La chair très tiède au plus, lorsque ses émotions en amplifiaient le pathétique.

Pouvoir polymorphique : En polymorphie comme pour tout, il avait toujours été fondamentalement mauvais. Encore incapable d’une forme humaine totale à son âge, il en retenait toujours quelques traits draconiques à chaque transformation : Principalement les cornes, qu’il limait farouchement, et souvent d’autres petits détails, comme des patchs d’écailles aléatoires qu’il cachait sous vêtements et accessoires.

Pouvoir personnel : (Toxique) Plus éveillé, plus présent, mais pas moins inconscient. La tête ailleurs, jamais capable de s’en rendre compte, de toute manière, il avait en lui ce plus fourbe artifice qui lui changeait et remuait le corps : D’une émotion, c’était son sang, sa sueur, sa salive et ses larmes qui viraient entre les goûts. Un instant sucré, délicieux, comme si lui pouvait être heureux, puis l’autre empoisonné, vile substance à en ronger la chair, comme le stress qui lui bousillerait le crâne. Addictif, répulsif, nocif… Heureusement que son corps, lui, s’y était fait.

Nom: Valentine

Prénom: Lenore

Âge: 25 ans (241 ans en âge draconique)

Nationalité: Anglais (UK)

Groupe: Etudiant

Emploi: /

Spécialisation(s): Photographie, Dracologie avancée

Pronoms: il

Sexualité: « C’est compliqué. »

Espèce: Vouivre

Élément: Feu

Avatar humain: Kazutora Hanemiya, Tokyo Revengers

Avatar dragon: /

Pseudonyme: Times4 (ou n’importe quelle suite de « Tam »)
Âge: 25
Pronoms: Je ne sais pas / Tous
Comment as-tu trouvé le forum: Top-Sites
Remarques: Smile.


Invité
Anonymous
Invité
29.07.24 18:52
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Jun Kyung
« Intriguant, mignon et câlinable » Voilà mes trois mots :3

Au plaisir de te croiser dans les couloirs ou dans les cours mon cher.
Ou si tu cherches un modèle pour tes photos...

(un plaisir à lire, super belle fiche !)

_________________

Jun en chat - Merci Citron ♥:


Le QUAD ♥♥:
Jun Kyung
Jun Kyung
MDJ - Étudiant dragon
Date d'inscription : 25/04/2023
Messages : 256
Age : 233
Occupation : Etudiant & Employé dans un neko café
29.07.24 20:33
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Invité
Aw, trop gentil.  o17

Et j'en serai très honoré. Hâte de pouvoir écrire ici, et de voir combien de personnes pourront bien supporter le petit Lenore... °^°



(merci du compliment ! ça fait toujours très plaisir )
Invité
Anonymous
Invité
29.07.24 23:59
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Aaron E. Lewis
Bienvenue sur le forum peak
Quelle belle fiche que voilà ~

Personnage validé !

Bienvenue à l'université, M. Valentine. Nous espérons que votre scolarité au sein de l'établissement sera synonyme de succès, et que vous n'aurez plus à limer vos cornes pour vous cacher. Veillez tout de même à ne pas trop empoisonner nos étudiants. La sueur laissée sur une table en pleine canicule, c'est vite arrivé...

Mes félicitations, ta fiche de présentation est validée et tu peux désormais jouer avec ton personnage comme bon te semble.

… Enfin, ce serait tout de même mieux si tu passais recenser ton personnage avant. D’ailleurs, tu as déjà un partenaire pour RP ? Parce que si ce n’est pas le cas, tu peux en chercher un. Et puis, tu peux aussi proposer un prédéfinis ou un pré-lien, si tu veux voir un personnage de ton histoire prendre vie. Après, si rien ne te vient en tête, ce n’est pas grave, tu peux aussi simplement  t’occuper de ta fiche de lien et de tes réseaux sociaux, enfin, si tu as un smartphone.

On espère que tu vas bien t’amuser ici !
Aaron E. Lewis
Aaron E. Lewis
PNJ - Président de la Lindwurm Universität
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Occupation : Président de l'université
30.07.24 14:16
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