Allemagne, 2024. Lindwurm Universität ouvre ses portes dans la ville bavaroise de Füssen, avec sur ses épaules, le poids d’un espoir nouveau. Non, la petite université n’accueille pas uniquement l’élite destinée à empêcher une fin du monde potentielle, puisque les étudiants qui la fréquentent sont tout à fait normaux, si tant est que vous ne vous fiez pas aux cornes et à l’haleine glaciale de certains des élèves. Oui, la Lindwurm Universität porte l’espoir de la cohabitation pacifique entre la race humaine et une espèce ayant la capacité de se mouvoir sous des traits différents : les dragons.en savoir plus
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26/03/24 — Retrouvez les nouveautés de ce début de printemps, ainsi que les inscriptions pour le prochain event.
04/02/24 — Bûche de Noël par-ci, galette des rois par-là... Avez-vous seulement pensé aux chocolats pour la fête des amoureux ? Cupidon, oui ! D'ailleurs, il vous a même réservé une petite surprise !
02/01/24 — Janvier, l'heure du recensement bi-annuel a sonné ! N'oubliez pas de passer par ce sujet avant le 2 février 2024.
20/11/23 — L'hiver commence doucement à s'installer et ramène avec lui deux événements : un marché de noël et une tempête de neige ! De quoi bien s'amuser et... survivre en cette fin d'année ! haha...
27/01/23 — Le forum accueille sa V2. N'oubliez pas d'aller lire les nouveautés pour vous tenir au courant des changements !
- Et voilà le rapport d'incident, la police nous a donné le dossier car l'incendie semble être d'origine criminel, on voit une jeune femme près du tableau électrique…
Un long soupir et un claquement de langue. Voilà la seule réponse alors que le dossier heurte délicatement le bureau de la cheffe Sonford, comme si lui-même savait qu'il devait se faire tout petit. Il ne lui faut pas longtemps pour lire la conclusion du rapport, une chose lui suffit : le motif, la nature et le nom du coupable. Elle lève les yeux avant de fixer la personne devant elle :
- Je veux l’agent Jäger et Volkoff dans mon bureau. ordonne-t-elle.
Exécution. Elle se lève et regarde par la fenêtre, ses mains jouant avec un de ses desert eagle.
- Eh, Aaron, on se reverra bientôt.
Elle a failli le charger. Son desert eagle. Elle a voulu le sortir et tirer. Un sourire carnassier sur le visage avant de tirer la gueule quand elle entend toquer. La porte s'ouvre sur les deux personnes qu'elle a convoqué, elle retourne s'asseoir,
- C'est pas trop tôt. dit-elle en fixant l'agent Jäger.
Elle leur tend le dossier, elle les regarde en les fusillant du regard,
- Allez arrêter Karsten Müller. Cette fois, c'est de trop, cherchez là à l'université. - On devrait y aller à la fin de journée, elle est peut-être en cours, non, cheffe ? - Je peux envoyer quelqu'un d'autre si vous êtes trop sentimental Agent Volkoff, un soucis ?
Son regard. Il veut tout dire : arrêter la cible coûte que coûte. L'agent Volkoff toise la jeune cheffe, avant de se reculer, il ne pourra rien dire. Oserait-il remettre tes ordres en doute ? Non, il ne serait pas aussi fou que de défier Ary Sonford, ce satané lézard.
- Ne ratez pas cette intervention.
Les yeux de l'humaine se plantent dans le regard fatigué du chef de service d'intervention, avant de retourner à ses affaires.
Les derniers mot audible dans ce bureau sont ceux d'Alex, s'adressant à son supérieur :
Elle l’a convoqué dans son bureau. Trois fois il a dû passer par Mochizuki pour obtenir des réponses ou fournir des rapports. Serait il arrivait au bout de cette période de repentance deux mois après son échec ? Volkof le rejoint pour se rendre au bureau d’Ary. Il fallait qu’il y ait quelqu’un d’autre évidemment. Un de ses foutus bouffeur d’homme qui plus est. Mais Heinrich fait profil bas, il entre avec lui sans aucun commentaire.
Le regard acéré d’Ary l’accueil. Il lui rend, bien d’accord avec ses propos. Il lui en veut même s’il sait qu’il est la cause de sa réaction. Il se crispe d’autant plus quand il entend ce nom. Il s’agit de l’étudiante avec qui il a dansé lors de la fête d’Halloween. Celle qu’il a interrogée a la rentrée. Cette félonne n’a aucune parole. Elle l’avait presque totalement convaincu de son innocence.
Heinrich pourrait s’en charger seul. Il n’a pas besoin d’un autre lézard dans les pattes. Il aimerait le voir répondre à leur chef qu’elle envoi quelqu’un d’autre malheureusement il s’aplatit. Quand elle lui fournit une menace à peine voilé il n’hésite pas lui.
- Je m’en charge. Ce sera rapide.
Vingt minutes plus tard ils sont sur les lieux de l’intervention. Depuis la rentrée ils ont l’habitude d’aller et venir à l’université. Surtout avec son agent qui y a ses entrées. On leur fournit la salle où se trouve Karsten Müller. Heinrich frappe à la porte.
- Brigade d’intervention.
Il entre immédiatement. Sans un regard pour le professeur, il se dirige vers la dragonne qu’il a repérer rapidement. L’ancien chasseur à briefer Volkoff, il arrêterait lui-même la coupable pendant que son agent veille à ce que personne d’autre n’intervienne.
Heinrich sort les menottes en la fixant.
- Dragonne, vous êtes en état d’arrestation.
Il a craché sa race comme une insulte.
- Tournez-vous immédiatement.
Il n’hésitera pas à user de la force si elle n’est pas assez rapide ou coopérative. Non en faite sa coopération il s’en fiche, il veut la ramener à la brigade au plus vite.
Occupation : Responsable d’équipe de la brigade (division sécurité)
23.02.24 11:13
Karsten Müller
Karsten MULLER
Agents JÄGER & VOLKOFF
Haut les mains peau d’lap...lézard
Elle l’avait senti en ce levant ce matin. Vous savez, ce réveil où vous n’êtes pas déjà sorti de votre lit que vous vous dites que la journée va être mauvaise. Intuition ou preuve de la loi de l’attraction? Le mystère demeurait depuis toujours.
Et Karsten ne dérogeait pas à la règle. Elle s’était levée ce matin en sentant que la journée allait être mauvaise. Pourtant, il ne lui était encore rien arrivé de désagréable. Pas de téléphone qui plante à cause d’une carte SIM illisible. Pas de plateau du petit dej renversé. Ses instruments étaient toujours fonctionnels. Pas de message alarmiste de son patron. Pas de chute dans les escaliers. Pas de question surprise pendant un cours.
Elle allait finir par se dire qu’au final son intuition lui jouait des tours. Même à peine avait-elle fini se penser ça que des agents, dont Jäger, déboulèrent dans l’amphithéâtre avec la délicatesse de l’OTAN arrivant en Europe de l’Est dans les années quatre-vingt-dix. Elle se sentit presque pâlir quand il la fit se lever et lui passa les menottes tout en balançant en public sa nature de dragon. Elle qui désirait être discrète là-dessus... Elle se demandait pourquoi ce spectacle, vu qu’elle n’avait rien à se reprocher.
_ Je reviens dans quarante-huit heures ! Dit-elle tout haut, autant pour dédramatiser la situation que pour affirmer son innocence.
Elle n’opposa aucune résistance. Au contraire, elle marchait au même pas sur les agents. S’enfuir serait donner raison à des agents, dont un, qui ne s’étouffait pas avec son objectivité et qui semblait vouloir la descendre. Et il n’avait rien contre elle.
En marchant, elle ne pouvait s’empêcher de cogiter. Que pouvait-on avoir contre elle? Etudiante, employée, honnête. A moins qu’une personne du club veuille la faire virer. Klaire peut être? Cette idiote pédante se prenant pour un dragon était prête à toutes les bassesses pour garder la première place et la soudaine ascension de Karsten l’avait froissée.
Et cette arrestation publique aurait sans doute des répercutions sur elle. Bien qu’elle ne soit pas populaire au même titre que Lukas, elle pouvait jouir d’une image semi populaire. Chaque chose en son temps. Primo, comprendre pourquoi cette arrestation soudaine. Le tout était de rester calme, et surtout ne pas matcher l’énergie des autres. Elle les savait peu objectifs.
Elle se laissa embarquer sans lutter.
_ Décidemment, vous ne vous passez plus de moi, agent Jäger. Qu’est ce qui se passe?
Informations
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Herrin Von Hertz
L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible. - Paul Klee
Etant donné leurs précédentes entrevues il s’attendait a ce qu’elle argumente comme le savent si bien le faire les étudiants. Même pas. Elle se contente de crier aux publiques qu’elle reviendra. Heinrich sait qu’elle se voile la face. Avec une Ary Sanford bien énervé cette petite dragonne ne pèsera pas bien lourd.
Plutôt que répondre il lui met les menottes en serrant assez pour que celles-ci ne puissent même pas glisser sur sa peau. Elle aura des rougeurs en l’enlevant. De toute façon si elle se transforme les bracelets voleront en éclat comme un collier de perle sur le cou d’un éléphant. Il jette un regard à Volkoff pour vérifier qu’il est bien prêt a dégainer son arme si besoin. Il n’est toujours pas très enthousiaste.
Il attrape d’une poigne ferme l’épaule de la prévenue et l’entraine hors de la salle. Ils s’éloignent en passant devant des têtes interrogatives. Puis la dragonne le questionne. Il fronce les sourcils dégouté.
- Gardez vos pensées pour vous. Et vous savez très bien ce qui se passe.
Puis le chasseur la fait tourner à droite dans l’embranchement d’un couloir pour rejoindre la sortie. Ils sont à deux doigts de dépasser le seuil quand une vieille dame leur coupe la route. Heinrich serre les mâchoires. Etant donné l’expression de la dame elle va leur causer des ennuis.
- Qu’est-ce que vous faites ? Qui êtes vous ?
- Opération de la brigade madame. Ecartez-vous.
Pour avoir déjà patrouiller à l’université le responsable de l’unité de terrain l’a déjà vue quelques fois. Elle fait partie du personnel. Il a dû voir son poste dans un dossier…
- Vous n’avez pas autorité ici. Il s’agit d’une étudiante de cet établissement vous ne pouvez…
- Au contraire, nous avons toute autorité pour arrêter ce dragon. Veuillez coopérer madame.
Il n’a pas envie de la brusquer vue son âge avancé. Mais il ne laissera pas non plus l’occasion à la criminelle d’en profiter.
- Si vous avez des revendications, allez voir votre directeur. Il connait l’adresse de la brigade.
Elle n’est toujours pas d’accord mais il réussit à lui clouer le bec assez longtemps pour qu’ils l’a dépassent. Une fois sortie Heinrich ignore ses revendications. Il presse le pas pour rejoindre leur véhicule. Il laisse son unité conduire pour la garder sous les yeux. Il lui attache sa ceinture puis se mure dans un silence de plomb le temps du trajet.
